Avocat en Droit des Affaires

L'Avocat en droit des Affaires peut officier dans trois grandes catégories de cabinets : les français, de taille moyenne ; les anglo-saxons, qui comptent plusieurs dizaines d’avocats et bénéficient d’un réseau international ; ceux émanant des grandes structures d’audit (les « big six »), d’audience mondiale.

Ce professionnel intervient davantage auprès des entreprises en tant que conseiller qu’en contentieux au tribunal. Ses principaux domaines d’intervention : droit financier, social, immobilier ou encore de la propriété intellectuelle. Son objectif : aider ses clients à résoudre un problème urgent, un litige ou un contentieux et le faire bénéficier de techniques de sécurisation et d'optimisation dans la signature de contrats avec ses partenaires économiques.

Comme tous ses confrères avocats, l’avocat en droit des affaires obéit à un code éthique très strict et peut être amené à plaider. Salarié d'un cabinet en début de carrière, il peut, au fil des années, évoluer vers des postes de collaborateur ou d'associé.

Un avocat en droit des affaires doit d’abord faire preuve d’une connaissance approfondie en droit des sociétés, droit pénal des affaires, droit commercial ainsi qu’en droit social ou fiscal. Il possède aussi une solide culture du monde de l’entreprise. La maîtrise parfaite de l'anglais, langue des affaires, est un must.

Il doit faire preuve d’excellentes aptitudes en communication, tant écrites qu’orales. On lui demande aussi une forte capacité de travail, ainsi qu’une organisation en béton. Sens de l’analyse et esprit de synthèse sont de mise pour traiter des dossiers souvent très denses. Enfin, secret professionnel oblige, il doit savoir se montrer discret. 

=> Es-tu fait(e) pour ce métier ? Découvre-le grâce à notre Super Boussole de l'Orientation. 

Beaucoup de critères interviennent dans l’évaluation d’un salaire de l'avocat en droit des affaires : diplôme, expérience, lieu d’exercice du métier, taille de l’entreprise et de son effectif… Les montants peuvent varier très sensiblement. 



Les critères suivants peuvent intervenir :


- le lieu (région parisienne ou province)

- le type de cabinet (français ou anglosaxon)

- la taille du cabinet 

- le statut : collaborateur ou salarié 

Données globales

Le salaire moyen d'un avocat en droit des affaires est de 81 300 euros bruts annuels, soit 6 775 euros bruts par mois. 

Mais cette moyenne est tirée vers le haut par les avocats les plus rémunérés. Moins d'1% des avocats perçoivent une rémunération annuelle inférieure à 20 000 euros bruts. 10,25% des avocats gagnent entre 40 et 45 000 euros. Et 25,45% des avocats sont rémunérés à plus de 100 000 euros. Les avocats observent une progression très forte de leur salaire au cours de leur carrière. 


Sans expérience avec un diplôme bac+5

Débutant, l’avocat en droit des affaires gagne environ 30 000€ bruts annuels. 


Avec plusieurs années d’expérience

Une fois confirmé(e), son salaire peut atteindre 150 000€ bruts annuels auquel s’ajoutent des bonus très importants : le salaire est susceptible d’évoluer selon le lieu de travail.

Un avocat âgé de 25 à 29 ans gagne 42 000 euros bruts par an, alors qu'un avocat en fin de carrière (50 ans et plus) perçoit un salaire de 108 000 euros bruts en moyenne, soit 9 000 euros par mois.    

Évaluation selon l’effectif de l’entreprise

Les salaires varient sensiblement selon le statut, soit collaborateur ou salarié. 
Pour un avocat collaborateur à Paris, dans une structure moyenne (30-50 avocats) et grande, la rémunération initiale est entre 3000 et 3500 euros brut. Cela peut être moins dans un petit cabinet. 

Et entre les hommes et les femmes ?

Dans ce métier, les différences avec les hommes continuent de s’accentuer. En effet, d’après le rapport 2015 de la Caisse nationale des barreaux français, le revenu moyen des femmes avocates sur toute leur carrière en France « est de 51% celui des hommes ». 

La première année d’exercice, leurs revenus sont plus ou moins équivalents. Mais plus les femmes progressent dans leur carrière, et plus les inégalités ne cessent de se creuser.

À partir de la huitième année d’exercice, les différences entre les salaires médian et moyen sont de l’ordre de 45 % entre les hommes et les femmes. La raison invoquée est majoritairement la maternité.