Assistant social

Les assistants sociaux peuvent être rattachés à un secteur géographique ou à une structure, qu’elle soit publique (conseils généraux, municipalités, organismes médico-sociaux, milieu carcéral…) ou privée (entreprises, associations). Certains sont à leur compte.

Leurs missions au quotidien ? Demande de logement, conditions d'attribution du RSA, surendettement, violence conjugale, enfance en danger...
Base de la profession : les entretiens avec les personnes en difficultés, dans le cadre de permanences ou de visites au domicile.
Les assistants sociaux exerçant depuis 3 ans et désireux de devenir cadres peuvent passer le DEIS (diplôme d'Etat d'ingénierie sociale).

L’assistant social doit avoir un bon équilibre psychologique et une grande maturité pour conserver du recul devant des situations sociales parfois très délicates et éprouvantes. Dans le cadre de son travail en réseau (médecins, magistrats, éducateurs, services administratifs ou de PMI, misions locales d’insertion...), un excellent relationnel lui sera précieux.
Afin de parvenir à « faire passer » des dossiers difficiles, un solide esprit de négociation et une détermination chevillée au corps ne sont pas de trop. Patience, discrétion et optimisme sont requis. Il doit aussi ne pas être rebuté par les tâches administratives, qui constituent une part non négligeable de son temps : suivi de la réglementation, comptes rendus d'enquêtes, gestion de dossiers... 

Le salaire d'un assistant social débutant est de 1 466 euros bruts mensuels (SMIC). 
Dans le public, son salaire peut monter à 2 300 euros en fin de carrière.