Formulateur

Le formulateur reçoit d’abord, de la part du service marketing, un cahier des charges précis sur les attentes des consommateurs en termes d'aspect, de texture, de parfum, de couleur...  A partir de là, il définit et/ou modifie les formulations entrant dans la composition de produits nouveaux ou existants. Pour ce faire, il doit être attentif aux ingrédients à éviter : éléments proscrits par la réglementation internationale, dangereux pour la santé ou étrangers à la « politique » de la maison (non équitables ou non bio par exemple).

Ensuite, il élabore un protocole dont il vérifie l’application en analysant et en validant un à un tous les éléments du produit. Avant de tester la stabilité de la formule finale, et d’ajuster celle-ci autant de fois que nécessaire. Une tâche de fourmi qui peut parfois prendre plusieurs mois !

Il doit enfin s’assurer de la compatibilité entre le contenant (pot, tube…) et son contenu (crème, shampooing, parfum, détergent, médicament...). Lui incombent également l’organisation et le suivi de la production ainsi que la gestion des stocks de matériels. 

Un formulateur doit maîtriser les techniques de transformation chimique des produits. Il doit savoir élaborer un protocole de recherche et être à l’aise avec l’anglais scientifique. Conscience professionnelle et respect de la déontologie doivent se coupler avec rigueur et patience (nombreux allers-retours à prévoir entre labo et marketing). Il doit se montrer créatif, afin de mettre au point des fragrances et des émulsions inédites.

La faculté de communiquer aisément les résultats de ses expérimentations implique sens relationnel et esprit d’équipe. Évoluant dans des secteurs très concurrentiels, il doit être curieux et réactif.

Un formulateur débutant gagne entre 2 300 et 2 600 euros bruts par mois.