Le sertisseur se base sur un cahier des charges qui expose quel type de pierre précieuse et en quelle quantité doit être serti sur un bijou achevé et donc poli. Ce peut être une bague, un bracelet, un diadème… Les pierres en question peuvent avoir une valeur variable. Cependant, les pierres de grande valeur sont toujours confiées, on le comprendra, à des sertisseurs de grande renommée.
Avant d’entamer l’étape de sertissage (incrustation des pierres sur le bijou), le sertisseur va procéder à l’enchâssement des pierres. En d’autres termes, il fixe le bijou dans une « poignée » (un étau fait de bois) après l’avoir protégé avec un « ciment de sertisseur » (une cire qu’il faut chauffer pour la rendre malléable). Le sertisseur peut alors se lancer dans le sertissage. Il choisit quel type de sertissage est préférable par rapport au bijou qui lui est présenté.
On en dénombre 5 :
- Le Serti griffes : la pierre est fixée grâce à des petites tiges métalliques (griffes)
- Le serti grain : on l’appelle aussi « pavage ». Les pierres sont maintenues par des petits grains de métal issus du bijou à sertir.
- Le serti clos semi-clos ou en tension : la pierre est entourée de métal pour être maintenue.
- Le serti barrette : les pierres sont fixées les unes à côté des autres et sont maintenues par des petites barrettes qui crée un petit espace entre les pierres.
- Le serti rail : les pierres sont fixées les unes à côté des autres, sans espace, et sont maintenues dans un tout petit rail.
Pour réussir son sertissage, ce professionnel utilise des outils minuscules : un marteleur, des échoppes et des burins.
Une fois son travail terminé, il effectue un contrôle minutieux et examine le moindre détail. La commande est prête !