L'ingénieur robotique est spécialisé dans la conception et la réalisation de machines automatiques, en d’autres termes, de robots. Selon sa spécialisation, il peut intervenir dans le domaine spatial ou industriel (automobile, aéronautique, etc.). Ses connaissances vont de la mécanique à l’électronique en passant par l’automatisation.
Le saviez-vous ? Le premier robot utilisé par l’industrie s’appelait « Unimate ». Il a été créé par George Devol et Joseph Engelberger. C’est General Motors qui l’a « employé » pour la première fois en 1961.
Que fait un Ingénieur robotique ?
L’Ingénieur robotique a pour fonction première de créer des robots répondant à une attente particulière. Généralement ce type de machine est conçu pour remplacer l’homme dans des tâches qui peuvent être dangereuses mais aussi pour aller plus vite, être plus précis et…coûter moins cher en mains d’œuvre. Pour ce faire, il exécute un travail de recherche approfondi en utilisant ses compétences en mécanique et en électronique. Il prend connaissance des opérations attendues de la part de la machine, du budget alloué, des délais, des différentes contraintes (lieu d’évolution du robot, contraintes techniques, humaines, industrielles, économiques, environnementales) et, sur cette base, il définit l'architecture générale du robot en devenir. Le travail de conception théorique peut commencer. Il travaille alors principalement sur informatique et réalise des maquettes du prototype. C’est ce qu’on appelle la phase de « solutions de principes » (En fonction des contraintes identifiées lors de l'analyse du problème, l’ingénieur robotique fait des choix en ce qui concerne la façon dont fonctionnera la machine).
Puis vient la « solution de construction ». Une fois les principes retenus, il détermine comment sera construit le prototype. Il élabore les plans des différentes pièces. Toujours en tenant compte de l'analyse du problème, il spécifie les matériaux ainsi que les façons dont ils seront assemblés les uns aux autres. Il est amené à contacter des fournisseurs pour se fournir en matériel et matériaux qui permettront de donner vie à la machine.
Ce travail étant achève, il passe à la Construction du prototype. En d’autres termes, il applique les solutions de principes et de construction préalablement choisies. Il rédige les étapes et les instructions de conception. Ensuite vient la phase de programmation puis celle des essais. En cas de dysfonctionnement, il revoit les solutions de principes et de construction adoptées et effectue les modifications nécessaires. Les tests reprennent. Le travail de l’ingénieur s’achève quand des résultats satisfaisants sont obtenus. L’ingénieur robotique conduit une équipe de techniciens assistants.
Qualités pour être Ingénieur robotique
Comme tout ingénieur, ce professionnel est féru de science de de technologie. Il travail avec une rigueur scientifique, ne laisse rien au hasard, se montre très méthodique et organisé. Son esprit d’analyse et de synthèse est excellent.
L’ingénieur robotique a des connaissances pointues en électronique et en mécanique mais également en pneumatique, en automatisme, en informatique…Ces connaissances sont nombreuses et pluridisciplinaires. Il maîtrise la Conception et le Dessin Assistés par Ordinateur, l’utilisation de logiciels de Conception de Fabrication Assistée par Ordinateur (CFAO) et la technologie de Groupe Assistée par Ordinateur (TGAO)
Etant amené à conduire une équipe, il sait amener l’effectif à donner le meilleur de lui-même. Pour cela il use de diplomatie et d’autorité. Il connaît également la méthodologie de projet. Son sens relationnel est donc exercé.
Curieux et passionné, il exerce une veille technologique, se tient informé des nouveautés dans un domaine où tout évolue très rapidement.
Enfin, il maîtrise l’anglais.
Comment devenir Ingénieur robotique ?
Combien gagne un Ingénieur robotique ?
Le salaire d’un débutant se situe entre 2500 et 3000 euros bruts par mois. Après 5 ans d’expérience, la rémunération évolue très vite et peut atteindre 4000 voire 5000 euros bruts.
Notons que les ingénieurs travaillant en PACA, en Région Parisienne ou dans les grands pôles scientifiques du pays ont des revenus plus attractifs.