Truqueur

On distingue parfois le truquiste, qui imagine les trucages, du truqueur, qui les met en œuvre, mais la conception et la réalisation des truquages sont en fait souvent effectuées par une seule et même personne.

Le truqueur doit s’imprégner du story-board pour imaginer et proposer au réalisateur ou au metteur en scène des effets spéciaux, visuels ou sonores, de chaque scène.

Ensuite, le truqueur fabrique des plans, pour donner vie à ses inventions sous forme numérique ou manuelle. Le truqueur de spectacle fait fabriquer les pièces permettant de réaliser les effets, tandis que dans le domaine de l’audio-visuel il intervient en post-production pour transformer les images (incruster des éléments ou en enlever, etc.) et les voix grâce à des logiciels dédiés.

Parfois, le truquiste réalise aussi le montage vidéo : on parle alors de monteur-truquiste.

Le truqueur doit avant tout être créatif et avoir la fibre artistique.

Toutefois, le truqueur doit aussi avoir un profil technique pointu : une très bonne maîtrise de l’informatique et/ou de l’électronique est essentielle. 

De plus, des connaissances en robotique, audiovisuel et mécanique sont recommandées.

Souvent contraint par des délais serrés et des conditions de travail ardues, le truqueur doit être très réactif, impliqué et polyvalent.

Le truqueur peut travailler seul ou en équipe, dans un studio de production avec des horaires élastiques.

En début de carrière, un truqueur gagne en moyenne 2 000 € bruts par mois. Toutefois, le truqueur a souvent le statut d’intermittent du spectacle.