Directeur chef de pont d'envol (chiens jaunes)
Niveau Scolaire
Bac ou équivalent
Secteur d'activité
Marine nationale , Défense
Salaire
1209 € / mois à 1800 € / mois
Qu'est ce que le métier Directeur chef de pont d'envol (chiens jaunes) ?
Le directeur chef de pont d’envol est un officier marinier appartenant à l’équipe dirigeante des « chiens jaunes ». Il participe à l’organisation et à la coordination du catapultage et de l’atterrissage des avions sur le pont et les hangars d’un porte-avion, en l’occurrence le Charles de Gaulle. On trouve aussi cette fonction sur les bâtiments porteurs d’hélicoptères mais l’intitulé du métier est alors « directeur d’hélicoptères ».
Le saviez-vous ? L’équipe responsable des « chiens jaunes » est vêtue d’une tenue de travail jaune pour être visible des avions. De plus elle est amenée à hurler (aboyer) ses ordres dans le bruit assourdissant des réacteurs des avions. C’est une des explications du surnom « chiens jaunes ». La deuxième prétend que cela serait dû aux anglais qui, lorsqu’ils ordonnent aux avions de « dégager » le pont, crient « Wave off ». On croit alors reconnaître l’aboiement d’un chien.
Le saviez-vous ? L’équipe responsable des « chiens jaunes » est vêtue d’une tenue de travail jaune pour être visible des avions. De plus elle est amenée à hurler (aboyer) ses ordres dans le bruit assourdissant des réacteurs des avions. C’est une des explications du surnom « chiens jaunes ». La deuxième prétend que cela serait dû aux anglais qui, lorsqu’ils ordonnent aux avions de « dégager » le pont, crient « Wave off ». On croit alors reconnaître l’aboiement d’un chien.
Que fait un Directeur chef de pont d'envol (chiens jaunes) ?
Le directeur chef de pont d’envol appartient au service Pont d’envol Hangar (PEH). Si son responsable de service est le chef pont d’envol hangar, il travaille sous les ordres directs de l’officier PEH. Quant à lui, il a pour adjoint le directeur PEH. Ensemble, ils dirigent une équipe de matelots dont la tenue de travail est bleue : « aide directeur » (principal auxiliaire du directeur », « CONEV » (CONducteur de pont d’EnVol) et « ponev » (Equipier de PONt d’EnVol). On trouve aussi d’autres matelots ayant des fonctions de Veilleur OA, Héraut de pont, Décrocheur, Magasinier…
La fonction principale du directeur chef de pont d’envol est de s’assurer des bonnes manœuvres des avions sur le pont d’envol mais aussi dans le hangar. Il s’assure également de leur bonne position pour être catapultés et supervise les conditions d’atterrissage.
Il peut travailler de nuit comme de jour. Car, en fait, il y a plusieurs directeur chef de pont d’envol sur un porte-avions. Les chiens jaunes se succèdent pour assurer un service 24h/24.
Le directeur chef de pont d’envol a de nombreuses missions. Après avoir pris connaissance auprès de son officier des ordres de catapultage pour envisager la séquence de décollage des aéronefs, il supervise l’action de son équipe : ramassage des débris au sol susceptibles de détériorer les réacteurs des avions, établissement de la zone de sécurité où se trouvent les avions de chasse, retrait des chaînes (« désaisinage ») qui fixent les avions sur le pont, déplacement des aéronefs vers la catapulte, appontage (actions pour accueillir les aéronefs en phase d’atterrissage)… C’est le directeur chef de pont d’envol lui-même qui s’adresse au pilote pour leur communiquer les consignes d’atterrissage.
Il rend compte auprès de sa hiérarchie du bon déroulement de ses missions.
La fonction principale du directeur chef de pont d’envol est de s’assurer des bonnes manœuvres des avions sur le pont d’envol mais aussi dans le hangar. Il s’assure également de leur bonne position pour être catapultés et supervise les conditions d’atterrissage.
Il peut travailler de nuit comme de jour. Car, en fait, il y a plusieurs directeur chef de pont d’envol sur un porte-avions. Les chiens jaunes se succèdent pour assurer un service 24h/24.
Le directeur chef de pont d’envol a de nombreuses missions. Après avoir pris connaissance auprès de son officier des ordres de catapultage pour envisager la séquence de décollage des aéronefs, il supervise l’action de son équipe : ramassage des débris au sol susceptibles de détériorer les réacteurs des avions, établissement de la zone de sécurité où se trouvent les avions de chasse, retrait des chaînes (« désaisinage ») qui fixent les avions sur le pont, déplacement des aéronefs vers la catapulte, appontage (actions pour accueillir les aéronefs en phase d’atterrissage)… C’est le directeur chef de pont d’envol lui-même qui s’adresse au pilote pour leur communiquer les consignes d’atterrissage.
Il rend compte auprès de sa hiérarchie du bon déroulement de ses missions.
Qualités pour être Directeur chef de pont d'envol (chiens jaunes)
Il faut savoir qu’un « chien jaune » peut passer, parfois, entre 12 et 15 heures sur le pont d’un porte-avions. Il est donc impératif d’aimer la fonction mais également d’avoir une excellente condition physique !
Un directeur chef de pont d’envol est aussi un chef d’équipe. Il sait obtenir la confiance et le respect de ses subordonnés. Lui-même, en tant que militaire, aime le travail d’équipe, la vie en collectivité, la discipline et partage les valeurs véhiculées par la Marine Nationale.
Il est très organisé et très rigoureux dans l’exercice de ses fonctions. Observateur, il ne laisse échapper aucun détail. Le moindre oubli, la moindre étourderie pourrait être fatal aux pilotes comme aux militaires travaillant sur le pont.
Il maîtrise, tout comme les pilotes et son équipe, en particulier les PONEV, un langage spécifique international obtenu par des mouvements de bras. Ce langage permet de communiquer dans un environnement très bruyant.
Il sait gérer ses émotions. En effet, ce métier peut être particulièrement stressant. Surtout quand les conditions climatiques sont particulièrement mauvaises.
Il accepte de s’absenter plusieurs mois loin de ses proches et de s’investir au travail durant de longues journées ou longues nuits.
Un directeur chef de pont d’envol est aussi un chef d’équipe. Il sait obtenir la confiance et le respect de ses subordonnés. Lui-même, en tant que militaire, aime le travail d’équipe, la vie en collectivité, la discipline et partage les valeurs véhiculées par la Marine Nationale.
Il est très organisé et très rigoureux dans l’exercice de ses fonctions. Observateur, il ne laisse échapper aucun détail. Le moindre oubli, la moindre étourderie pourrait être fatal aux pilotes comme aux militaires travaillant sur le pont.
Il maîtrise, tout comme les pilotes et son équipe, en particulier les PONEV, un langage spécifique international obtenu par des mouvements de bras. Ce langage permet de communiquer dans un environnement très bruyant.
Il sait gérer ses émotions. En effet, ce métier peut être particulièrement stressant. Surtout quand les conditions climatiques sont particulièrement mauvaises.
Il accepte de s’absenter plusieurs mois loin de ses proches et de s’investir au travail durant de longues journées ou longues nuits.
Comment devenir Directeur chef de pont d'envol (chiens jaunes) ?
Combien gagne un Directeur chef de pont d'envol (chiens jaunes) ?
Un officier marinier, avec le grade de « second-maître » très expérimenté, gagne, selon son échelle de solde, entre 1550 et 2050 euros bruts mensuels. Un maître, lui, perçoit un solde selon son expérience, se situant entre 1600 et 2200 euros. Un premier-maître peut prétendre à une rémunération oscillant entre 1650 et 2300 euros.
Mais ces montants ne tiennent pas compte des primes. On estime qu’un militaire peut voir sa rémunération valorisée jusqu’37% en plus grâce à ces dernières.
Mais ces montants ne tiennent pas compte des primes. On estime qu’un militaire peut voir sa rémunération valorisée jusqu’37% en plus grâce à ces dernières.